Dans un questionnaire croisé avec Henri Saivet sur Girondins TV, Lamine Sané s’est un peu confié. D’abord vis-à-vis de son signe astrologique, Bélier, à savoir s’il s’y identifiait. “Oui, un peu, il est dur, avec un petit caractère”. Il donna ensuite ses idoles. “Quand j’étais jeune, j’aime bien Ronaldinho, et Will Smith en tant qu’acteur”. Footballeur, un métier aujourd’hui pour lui. “Si je n’avais pas été joueur, je ne sais pas ce que j’aurais fait. Je travaillais à la mairie à Lormont avant”.

 

Il se souvient ensuite de ses débuts avec Bordeaux. “Le fait qui m’a marqué, c’est le jour où j’ai fait mes premiers pas avec les Girondins, c’était à Munich, en Ligue des Champions”. Mais il connut aussi des moments moins bons. “Mon pire moment est ma blessure l’année dernière. C’était la première fois que j’avais une aussi grosse blessure, ça m’avait touché, c’était un moment très difficile”. D’ailleurs, avant chaque match, il a depuis toujours un petit rituel. “J’appelle toujours mes parents dans le bus avant la rencontre”.

 

En rapport avec ses débuts, il se souvient de deux ambiances qui l’ont marqué. “Il y a deux stades qui m’ont marqué, celui du Bayern parce que c’était mes premiers pas, et il y avait une ambiance aussi, bizarrement le public était contre le Bayern parce qu’on gagnait. Le deuxième stade, c’était à l’Olympiakos. L’ambiance était extraordinaire, j’ai même demandé à Henri combien il y avait au tableau d’affichage, ce qu’il se passait…”.

 

Par rapport à Henri Saivet, justement, s’il devait lui prendre quelque chose ? “Ce serait sa technique et sa vision du jeu. Malgré son jeune âge, il a beaucoup d’expérience […] C’est quelqu’un qui entraine un groupe, montre l’exemple, qui est très professionnel”. Cela dit, il lui reprocherait de “garder un peu en lui ce qu’il ressent. C’est le seul défaut que je peux lui trouver”.

 

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