Lors d’une interview accordée à La Nouvelle République, Adam Ounas est revenu sur son parcours et son arrivée aux Girondins de Bordeaux. Il n’a pas été conservé par son club formateur à cause de son physique : “J’étais petit et l’entraîneur de l’époque considérait qu’il avait besoin de joueurs costauds. Je faisais banquette plus qu’à mon tour et ça ne me plaisait pas du tout. J’étais aussi à l’IFR de Châteauroux une saison. Ensuite, quand il a vu ça, mon cousin Habib Mokdar qui me conseille vraiment bien, m’a dit qu’il fallait mieux que je quitte le TFC. Mon père me l’a dit aussi. Je suis donc allé au FCOT où j’ai joué en U19. J’étais entraîné par Stéphane Naraya et Adrien Paho. » A l’époque, Adam était notamment suivi par “Monaco, Nantes, Rennes…” mais ce sont les Girondins qui ont remporté la mise : “Un match de gala organisé par Tito Cormier à Tours Nord. Il y avait plein d’émissaires de clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. L’émissaire des Girondins Arnaud Vaillant m’a repéré. Je suis parti passer des tests à Bordeaux pendant une semaine, tests réussis. Il y avait aussi Samuel Zambelli qui m’a bien suivi. Il est devenu mon agent en compagnie de Philippe Piola. Aux Girondins, j’ai joué d’abord en U19… ».

 

Depuis le déplacement à Lorient, le jeune bordelais vit un véritable conte de fée : “Effectivement. Chantôme s’est blessé et Willy Sagnol m’a appelé dans le groupe pour ce déplacement… A la 71e minute, je rentre et mon cœur battait très fort. Surtout que toute ma famille était venue de Tours pour me voir. D’ailleurs, elle est venue me voir à tous mes matchs… Donc, au fil des minutes, je me suis lâché. Et à la 88e minute, je coupe la trajectoire d’un centre de la tête et je marque ! C’est marrant parce que moi qu’on disait trop petit, je marque de la tête. C’est un joli pied de nez, non ? […] Ah, j’oubliais aussi : j’ai tout de même joué avec Bordeaux à Anfield Road contre Liverpool. Le rêve ! Un stade que je voyais à la télé quand j’étais plus petit ! ».

 

Il signera donc logiquement, il y a quelques jours, son premier contrat professionnel : « C’est une grande fierté. Je termine mon contrat de stagiaire et mon contrat pro débute en juin 2016. Mais il faut aussi que je sois à la hauteur. Mon but, c’est de rester titulaire. »