Après Willy Sagnol, c’est au tour de Nicolas Maurice-Belay d’évoquer le match de cet après-midi contre Angers. Pour l’ailier bordelais, il s’agira d’un match compliqué : “C’est un match très difficile pour nous. Ils sont un peu dans une situation confortable parce qu’ils ne s’attendaient pas à avoir autant de points. Cette équipe a des valeurs des équipes qui jouent le maintien”.

 

En tout cas, Maurice-Belay semble avoir bien étudié l’adversaire du jour : “Je les ai vus jouer sur des séquences. C’est une équipe qui a une ligne de quatre, voire de cinq parce qu’il y a les ailiers qui reviennent beaucoup, et un avant-centre qui est isolé. Dès qu’ils récupèrent le ballon, ça gicle vite, ça gagne souvent par des petits scores mais c’est solide, ça ne prend pas de but. C’est leur manière de jouer car s’ils se livrent trop, peut-être qu’ils seront plus en difficulté […] Ils sont à domicile, il faut qu’ils fassent le jeu, c’est eux les deuxièmes. C’est vrai qu’ils sont peut-être moins à l’aise dans cette situation mais après, dans un match, il y a aussi un côté tactique. Il faut se servir des faiblesses de l’adversaire et de notre côté utiliser nos forces. Ils sont plus à l’aise avec leur style de jeu à l’extérieur. Cela montre qu’ils viennent d’abord pour défendre. Mais à domicile, ils sont censés faire le jeu et ils sont peut-être moins à l’aise. Il y a beaucoup d’équipes comme ça. On dit de nous qu’on a du mal contre les petites équipes, pourquoi ? Parce qu’on joue contre des défenses serrées. Quand tu joues contre des équipes comme Monaco, Paris, qui ont un jeu plus ouvert, forcément tu as plus d’opportunités et tu peux pratiquer plus de jeu. Angers a peut-être ce problème-là, dès qu’ils commencent à faire du jeu ils ont peut-être plus fébriles, ou ont un rendement offensif moindre paradoxalement. Ils ont une défense assez solide, mais c’est dû à leur bloc. Quand tu as des joueurs, à chaque poste, avec des qualités physiques énormes, ça rend difficile à les passer individuellement. Alors, si chaque joueur individuellement se fond au collectif et de manière tactique ils font les choses comme il faut, ils deviennent difficiles à manœuvrer. Lors de l’amical à La Rochelle, ils étaient déjà à peu près dans cette configuration. On voyait déjà qu’ils avaient des bases solides d’une équipe qui veut se maintenir. On reproche à Troyes de trop vouloir jouer, et on voit finalement qu’Angers a raison d’une certaine manière”.

 

Retranscription Girondins4ever de GirondinsTV