Dans un portrait dressé par l’Equipe ce samedi, Diego Rolan est conscient de sa mauvaise première partie de saison. Mais il l’explique aussi en partie par un mercato très agité : blessure, mercato et longs voyages en Uruguay avec la sélection : “Tout cela pèse physiquement et moralement. Le club attend plus de moi et c’est normal. J’ai prolongé. J’ai toujours été bien traité ici et je pense que je peux refaire des saisons à dix buts ou plus en L1. Mais je dépends aussi du collectif. On n’est pas bien en ce moment”.

 

Le joueur, qui a du mal à s’adapter à son nouveau pays lors de son arrivée en 2013, est apprécié du vestiaire, comme le témoignage de Maxime Poundjé l’atteste : “C’est un garçon très agréable, bon vivant, qui échange beaucoup plus avec nous depuis le départ de Mariano. Il était tout le temps collé à lui !” Thomas Touré décrit un “bon mec, taquin, qui mélange français et espagnol exprès pour nous chambrer et ça nous fait marrer”.

 

Niveau blague, il semblerait qu’il ait encore des progrès à faire, notamment pour Cédric Carrasso : “Bon, il n’est pas toujours au point dans ses blagues, mais c’est un bon petit, et il n’est pas du tout timide”. Rolan raconte : “En Uruguay, on aime bien blaguer et se lancer des petites piques à l’entraînement ou dans le vestiaire. En arrivant, je suis plutôt resté dans mon coin, mais ma personnalité, c’est plutôt de rigoler. Un peu comme Lavezzi ? Oui ! Même Cavani, un gars très sérieux sur le terrain, sait aussi lâcher quelques blagues dans un vestiaire…”