Dans une interview accordée à Sud Ouest, l’un des architecte du Matmut Atlantique, Pierre de Meuron, décrit son œuvre. “La forme pure du volume, en contraste avec la légèreté et la porosité de sa structure, crée une architecture à la fois monumentale et délicate. La multitude de colonnes soutenant le bol forme un espace intermédiaire entre le dedans et le dehors, la coursive, à laquelle on accède par deux grands escaliers à l’est et à l’ouest. C’est le geste le plus important de ce stade et c’est certainement dans la tradition du temple classique, du grand théâtre mais aussi dans la tradition de l’espace public bien structuré que nous avons pensé ces escaliers. Nous espérons que ce stade va s’inscrire dans cette tradition de monument public […] Le stade doit être un lieu de convivialité et d’échanges où les gens se retrouvent avant et après le jeu. Il y a les deux aspects : l’aspect du jeu, mais aussi les moments avant et après le match, tout aussi importants que le jeu lui-même”.

 

Il conclut. “Il est intéressant de voir que le stade en général est plus qu’un lieu, déjà, de jeu et de football, mais un lieu de communication, de rencontres et de convivialité. Le nouveau stade est devenu un bâtiment important pour la ville contemporaine”.