Sagnol : “Les générations de la zapette, ils passent vite à autre chose”

    Willy Sagnol

     

    De quels leviers Willy Sagnol dispose-t-il pour arriver à relancer la machine bordelaise ? Eléments de réponse sur Girondins TV ce mardi : “La pédagogie. Il y a plusieurs pédagogie. Il y a des pédagogies un petit peu plus directrices, un peu plus participatives, ça dépend des périodes. Aujourd’hui, je crois que c’est surtout faire prendre conscience aux joueurs qu’ils ont toutes les qualités pour y arriver, toutes les qualités pour remonter au classement, pour prendre des points et redevenir une équipe intéressante dans ce championnat. Les qualités ne disparaissent pas du jour au lendemain mais dans toutes les phases, celles d’euphorie ou celles plus compliquées, on fait surtout appel à ce qu’il y a dans la tête. On a eu une bonne séance vidéo hier lundi pour mettre un petit peu en lumière tous les points négatifs actuels. Le travail de la semaine est surtout un travail tactique pour essayer de donner encore plus d’éléments aux joueurs, plus de certitudes aux joueurs pour qu’ils puissent jouer ensemble sue le terrain”.

     

    Les joueurs ont visiblement été affectés par leur mièvre performance dimanche : “C’est normal d’être touché. Après, les nouvelles générations sont un peu des générations de consommation. Les générations de la zapette par exemple, ils passent vite d’une chose à une autre. Autant la déception après le match de Montpellier était forte que ce mardi matin la motivation de faire quelque chose de bien contre Sion était forte aussi”.

     

    Est-il d’accord lorsque Jean-Louis Triaud affirme que Bordeaux est malade ? : “Il y a des symptômes, mais il y a des remèdes pour tout. En 2015, on a quasiment des remèdes pour toutes les maladies, c’est ce qu’on s’emploie à faire. Après il y a des traitements un peu plus longs que d’autres”.

     

    L’Europe League deviendrait-elle secondaire, vu les difficultés en Ligue 1 ? : “Pas forcément, parce que l’Europa League reste un objectif au moins aussi important que le championnat.

     

    Finalement, le point positif contre Montpellier est de ne pas avoir encaissé de but : “C’est quelque chose qu’on a relevé en conférence de presse après le match. Mais le nombre de buts encaissés, peu importe. Du moment qu’on en marque un de plus que l’adversaire. Mais actuellement on a un peu de mal à exister dans les deux surfaces. C’est une période difficile mais toute période difficile a une fin et la notre est proche“.

     

    Retranscription Girondins4Ever