Lamine Sané est revenu longuement sur sa blessure au genou, qui a nécessité une opération. Ces mois d’absence lui ont paru une éternité… “C’était long parce qu’il fallait prendre le temps de guérir ce genou. Puis de ressentir des sensations, parce que l’année dernière j’avais été opéré de la même façon mais au final… Là j’ai vraiment bien pris le temps et pour l’instant, ça a l’air de tenir”. Il disputa notamment 45 minutes en amical, mais il sentit rapidement que ça n’allait pas tenir. S’il n’était pas chaud au début pour une opération, Willy Sagnol l’a convaincu. “Dès la veille à l’entrainement j’avais senti qu’il y avait un petit problème. Lors du match je ne pouvais vraiment plus et je savais qu’il fallait que je subisse une intervention. J’ai pris la décision, même si c’était compliqué. J’ai vu avec le coach et au début ce n’était pas évident, comme je ne suis pas trop pour les interventions. Puis il m’a raisonné et j’ai décidé de la faire”.

 

Pendant cette période où il s’entretenait au Haillan, que ce soit en salle ou avec la CFA lorsque l’équipe était en déplacement, Lamine a trouvé du soutien puis du courage pour avancer. “Il faut avoir un fort mental, être très solide dans sa tête, et se dire que ce n’est pas fini, qu’il faut passer par là. Je me suis dit que c’était une phase assez dure mais qu’il fallait la surmonter. J’avais mes coéquipiers qui étaient là, ça me réconfortait souvent, ils me donnaient un peu d’essence dans le moteur. Je les voyais sur le terrain, ça me donnait envie de les rejoindre très rapidement”.

 

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