Le rôle de Jean-Louis Triaud lors des mauvais résultats

    Jean-Louis Triaud iconsport_guy_090814_66_35

     

    Plusieurs fois dans la soirée de Gold FM lundi, Jean-Louis Triaud a répondu aux questions qui lui demandaient ce qu’il faisait dans le vestiaire, ce qu’il faisait vis-à-vis de ses joueurs, s’il tapait du point sur la table…

     

    « J’aurais pu vous l’écrire cette question. Je suis d’accord, qu’on ne croit pas que je reste inactif. Les mots n’ont qu’une portée, ce sont les actes sur le terrain qui se mesurent. J’ai du mal à comprendre comment on peut rester 20 minutes organisés, efficaces, être maitres du terrain et après un but se désunir et disparaitre comme ça a été le cas trop souvent. Je suis le premier à me poser les questions et ne croyez pas qu’on reste sans réaction. Le message est passé aux joueurs qui sont bousculés et interpellés. On passe de quelque chose de satisfaisant à de la bouille de football. Qu’est ce qu’on peut faire ? On n’a pas le droit de les battre et de les pénaliser financièrement, ils sont protégés par des lois sociales. On essaye de leur faire prendre conscience, de les stimuler […] Je suis obligé de râler, critiquer, exiger. Je suis un peu comme les supporters. Si on avait une solution cela fait longtemps qu’on l’aurait appliquée. Est-ce que c’est le fait qu’aucun joueur ne se sente investi, n’ait le droit de parler à ses partenaires pour exiger d’avantage ? Je pense qu’il y a un défaut de communication. Chacun y va de sa tentative d’exploit individuel, on oublie le collectif. On devient bête dans la gestion du jeu. On perd toute intelligence de jeu ».

     

    Pour illustrer les changements de comportements de ses joueurs sur la pelouse, il donne un exemple d’un but encaissé à Nice. « Quand je vois à Nice ce garçon talentueux, Valère Germain, dont j’ai dit qu’il faisait 1.75m, alors qu’il fait 1.80m, marquer un ballon de la tête entre deux gars de 1.90m, il est tout seul. Ça me parait… Je ne sais pas ce que c’est si c’est une faute professionnelle, un manque d’attention, de concentration, de complicité, mais ça parait totalement étonnant. On se bat pour essayer de changer les choses mais il faut être clair, quand je lis la presse ‘perte de concentration, d’organisation’ et les commentaires sur les autres matches, c’est ce que disent tous les entraineurs des équipes battues. Ce n’est pas un mal girondin, c’est un mal foot ».

     

    Retranscription Girondins4ever