Les anciens entraîneurs d’Enzo Crivelli chez les jeunes se rappellent pour l’Equipe du garçon parfois trop combattif qu’ils ont essayé de canaliser. Eric Goiran, son coach à l’AS Cannes, raconte : “A l’époque, un défenseur le bougeait un peu, il lui rentrait dedans directement dans la gueule. Attention, il n’a rien à voir avec un bad boy, c’est un taureau sur le terrain, mais en dehors c’est un agneau […] Si on lui enlève ce côté chien fou, ça va réduire ses performances. Il faut l’apaiser sans le changer”.

 

Philippe Lucas, qui l’a eu sous son aile avec les U19 notamment aux Girondins, témoigne également : “On l’a récupéré à l’état brut. Plein d’énergie, de frustration aussi. Il avait de l’agressivité pas bien placée. Quand on le voyant sprinter on se disait : ‘Ca y est, il va aller tacler’ et il y allait… Quand il se relevait, il regrettait déjà. C’est Enzo (rires). Un gamin adorable au final.” Heureusement, il concède que sa colère est “en voie d’apaisement”.