Interrogé par kafanskiselektor, Vujadin Savic est revenu sur plusieurs points de sa carrière de footballeur. Il a d’abord évoqué sa situation aux Sheriff Tiraspol. « Depuis que je suis à Sheriff, chaque match pour moi est important. Nous sommes actuellement troisièmes du championnat, à seulement deux points de l’équipe en tête. Sheriff est vraiment le meilleur club ici, nous avons des conditions de travail qui sont rares en Europe, et nous voulons cette première place. Nous pouvons y arriver même si ce ne sera pas facile ».

 

Vuja a un rêve d’ici la fin de sa carrière. « Franchement, je donnerai tout ce que j’ai pour revenir un jour à l’Étoile Rouge et gagner le titre. Il y a un an, je devais y revenir, j’ai même cassé mon contrat avec Bordeaux. Mais quand je suis arrivé à Belgrade, j’étais blessé à la main et je ne pouvais pas être prêt pour la première partie du championnat, c’est pourquoi selon eux je n’ai pas signé, mais c’est un mensonge. Je suis déçu par beaucoup de gens là bas, les dirigeants, de faux amis… ».

 

Bordeaux, justement, il l’évoqua dans une autre question. « A Bordeaux, cela avait bien commencé, j’avais fait une dizaine de matches avec Jean Tigana, qui m’a beaucoup apporté. Et puis le nouvel entraineur m’a ensuite dit, dès le premier entrainement, qu’il serait mieux pour moi d’être prêté, parce qu’il y a des joueurs en lesquels il croit plus. C’est vrai que je devais faire face à une grosse concurrence avec deux anciens joueurs de l’équipe nationale française : Marc Planus et Michael Ciani, le premier étant une icône de Bordeaux et qui a passé toute sa carrière au club ».

 

Enfin, il traita de nouveau le sujet de l’Étoile Rouge, vis-à-vis de la carrière que son père y a effectuée. « Je n’ai jamais eu de pression à l’Étoile Rouge du fait que mon père était une star là-bas. Je suis fort de caractère et j’ai ignoré les commentaires de certaines personnes. Je n’ai jamais eu de commentaires de sa part, uniquement du soutien, comme tout père peut donner à son fils. Dans la chanson, dans le théâtre, ou dans d’autres sports, il est normal que le fils s’engage dans la même voie que son père… ».

Traduction Girondins4ever