Nicolas Maurice-Belay avait encore l’air un peu sonné de cette défaite à Lorient. Le milieu bordelais ne ressent pas forcément les bienfaits de cette coupure ; lui aurait préféré rejouer vite après cette défaite en Bretagne. « Non, quand on perd ce dernier match avant la trêve, ça ne fait pas de bien. C’est difficile à avaler de perdre avant d’avoir trois jours parce qu’on a envie de rejouer et se rattraper. On a raté à Lorient complètement notre début de seconde mi-temps, contrairement à la première où on faisait le match parfait, et ça s’est retourné contre nous […] On a du mal contre les équipes à notre portée. Peut-être qu’il manque aussi une forme de maturité, dans le sens où on n’a pas de mal contre les meilleures équipes du championnat, mais on a du mal contre celles qui jouent le maintien. Un manque de rigueur, un manque de maturité. Parce qu’en plus contre les grandes équipes, ce n’est pas de la chance, on a montré un beau visage. Contre Toulouse, Lorient, Nice, c’est assez spécial, alors que quand on met tout ce qu’il faut, on arrive à déstabiliser n’importe qui. Mais le problème c’est que ça se fait sur 20 minutes, 30 minutes ou une mi-temps. Et dès qu’on passe au travers ça se paye cash… ».

 

Et il semble toujours se poser les questions d’un visage à double-face. « La frustration c’est que j’ai c’est : pourquoi, nous, les joueurs, on est comme ça ? ». A Lorient, pour le dédouane, NMB n’a joué que dix minutes. Et pour cause, ses genoux ne supportent pas le terrain synthétique. « C’est un peu de tout, le fait que j’étais sur le banc à Lorient, le synthétique, etc. Il y a le fait que j’enchainais les matches aussi, je commençais à avoir de la fatigue au niveau corporel. Et en même temps c’était un terrain qui, l’année dernière, me faisait très mal au niveau de mes genoux. Je ne savais pas trop ce que ça allait donner, c’était une mesure de précaution ».

 

Comme ses coéquipiers, il sait qu’il va falloir prendre des points rapidement à la reprise. « Je ne vais pas dire qu’on s’inquiète du classement, mais bien sûr que ce n’est pas normal d’être dans cette position-là. On se met dans un état d’urgence tout seul. Maintenant, on sera obligé de faire une série de victoires pour rattraper les équipes de devant ».

 

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