Pierre Maturana, journaliste So Foot, a réagi sur 20h Foot à la disparition de Dominique Dropsy. “Il y a trois choses qui sont importantes autour de Dominique Dropsy. Il y a quelque chose qui revient souvent : un coéquipier modèle et un entraineur vraiment parfait, le bon mec, celui qui est hyper sympa, qui détend l’atmosphère, etc. Et le coéquipier modèle dans le sens où Dropsy, s’il était 5ème ou 6ème gardien sur la liste, il s’en foutait. Il ne s’est jamais plaint de ça. Il a fait un match en 78 contre la Hongrie, le match des coiffeurs. Il faut saluer le boulot de Bordeaux, quand on dit que c’est un club familial. Cette expression a un sens, quand on voit ce qu’a fait Bordeaux pour Dominique Dropsy ces dernières années, quand il luttait contre sa leucémie. Et la troisième chose, un peu plus futile, le regret de Dropsy, le seul, c’est de ne pas avoir atteint les 600 matches […] Il faut enfin rappeler qu’il a permis l’éclosion de gardiens comme Carrasso ou Ramé. Pour finir sur la tristesse qu’il laisse à Bordeaux, même les supporters ont beaucoup d’amour et d’affection pour Dominique Dropsy. Souvent, dans les tribunes, ils chantent ‘Domi, Domi’, pareil à l’Adieu à Lescure ».

 

Pascal Praud, de son côté, en plus d’un beau discours en début d’émission, a rajouté. “On ne passe pas 17 ans sur les terrains sans laisser une trace indélébile. Il était un très grand gardien de but, le troisième joueur le plus capé du championnat de France. C’est dire la place particulière qu’il a dans le football. Je l’ai vu jouer. Les articles les plus lus aujourd’hui (mercredi, ndlr), étaient les articles sur Dominique Dropsy, toutes actualités confondues”.