Nicolas De Tavernost, interrogé par L’Equipe, souhaite créer un syndicat à l’anglaise, avec une société qui gèrerait tout le business, pour ne plus qu’il y ait d’imbroglios comme on a pu le voir en début de saison entre les clubs, la Ligue, et la Fédération. « Aujourd’hui, il y a des changements structurels à opérer. Ce n’est pas seulement une question d’hommes. Il faut que les intérêts économiques des clubs soient mieux pris en compte. Le syndicat Première Ligue est une première étape. Mais mon sentiment est qu’il faut un système à l’anglaise avec un syndicat professionnel et une société commerciale qui gère les droits TV, ainsi que tout ce qui relève du business. Comme en Angleterre, chaque club deviendrait actionnaire de cette société. Quand il y a une descente ou une montée, on vend ses titres. Pour le reste, les affaires régaliennes doivent être gérées par la Fédération ».

 

Et parmi les imbroglios, il y eut notamment cette histoire de fausses montées-descentes. NDT rappelle que Bordeaux est favorable à un championnat à 18 clubs, et rapidement. « Bordeaux était le seul club présent, à l’époque, au conseil d’administration de la Ligue qui s’était opposé au passage à 20 clubs. Désormais, il s’agit d’une réforme urgente à mener. Si ce n’est pas en un an, on peut le faire en deux ans. Il faut accompagner ce mouvement. Mais il faut revenir à 18 clubs en L1, notamment, car cela donnera plus de ressources aux clubs ».