Depuis le début de saison, Patrick Battiston est intervenu dans les médias pour tirer la sonnette d’alarme concernant l’état d’esprit de certains jeunes du centre de formation bordelais. Intervenu avec son groupe CFA, il est également intervenu avec les U17 Nationaux. “On règle le problème en parlant, en sensibilisant, parfois en sanctionnant aussi. Il n’y a pas de passe-droits” a rappelé le directeur du centre, tout en ajoutant qu’il “en a parlé avec Willy Sagnol et Sylvain Matrisciano. J’ai tel souci dans le comportement, ça ne va pas. Il ne faut pas que les joueurs pensent qu’ils sont dans l’antichambre de la CFA, qu’ils vont passer automatiquement professionnel. Non, ça ne se passe pas comme ça”.

 

Et il n’y a pas que la technique, le physique, pour passer professionnel. Il y a aussi et surtout l’état d’esprit. Patrick Battiston prit d’ailleurs l’exemple de Bernard Genghini qui avait d’autres qualités qui lui ont permis de perdurer et d’exister au plus haut niveau. “Je donne souvent l’exemple d’un garçon qui était Bernard Genghini. Il n’était pas une force de la nature, mais il avait un caractère, une volonté, une détermination exceptionnelle. Quand il voulait résister sur le terrain, il résistait. Ce n’est pas parce qu’on est grand et costaud qu’on va résister forcément. C’est dans la tête que tout se détermine, on parlait d’état d’esprit, et bien c’est ça ! La volonté, la détermination. On ne devrait pas avoir à le dire. La vie, c’est faire des efforts, il n’y a rien de simple. Là on est dans un milieu privilégié parce que le club fait tout pour aider, mais la vie ce n’est pas ça. Alors on parle de la famille, des parents, savoir ce qu’ils font. Et là, il y a une prise de conscience. Le quotidien est dur, violent. Il ne faut pas noircir le tableau non plus, pour certains joueurs il n’y a pas de souci à ce niveau”.

 

Gold FM

Retranscription Girondins4ever