Gresser et Battiston se souviennent du jeune Saivet

    Gresser, Bannier, Battiston

     

    Arrivé jeune au centre de formation des Girondins, Henri Saivet a côtoyé tout d’abord Jean-Jacques Gresser, qui se souvient pour France Football du jeune joueur de la région parisienne : “Il est arrivé très jeune, à treize ans. C’était un garçon sérieux, consciencieux, qui ne faisait jamais de bruit. On ne pouvait que louer son comportement et son état d’esprit. Sur le plan technique, il était… un peu plus doué que les autres. Dans toutes nos équipes de jeunes, il a été déterminant. C’est souvent lui qui nous faisait la différence. On gagnait 1-0 en U18 ou U19 ? C’est lui qui marquait.”

     

    D’un point technique, il était complet et vif : “C’est un garçon qui avait une grande vitesse de déplacement et d’exécution. Sur un plan gestuel, il possédait une certaine puissance et aussi une bonne détente malgré une taille moyenne.” Jean-Jacques Gresser se rappelle d’un jeune homme qui apprenait, très vite et franchissait les paliers plus rapidement que les autres, mais “sans paraître jamais perturbé. C’était un garçon pas très expansif, une force tranquille et en même temps un passionné. Rien ne l’affolait, il était toujours serein.”

     

    Patrick Battiston, qui l’a ensuite connu avec la CFA, note en priorité un trait de sa personnalité : “C’est son enthousiasme, sa très bonne technique, mais surtout le fait qu’il jouait beaucoup pour les autres. C’était sa principale caractéristique. Que ce soit aux entraînements ou en match, dès qu’il y avait une opposition et un ballon perdu, c’est lui qui le premier allait le chercher jusque dans nos seize mètres. Tout jeune, il avait déjà le sens du collectif et de la solidarité.”