Sonné, Nicolas Maurice-Belay s’est tout de même présenté devant la presse jeudi. Après l’expulsion d’Enzo Crivelli, le milieu de terrain bordelais pense que les joueurs auraient dû réfléchir et verrouiller la rencontre, plutôt que de prendre l’eau. “Peut-être qu’il y en a qui veulent toujours bien faire, c’est-à-dire jouer, jouer, jouer. Mais il y a la réalité du moment. Là, il faut fermer pour en prendre moins, c’est de la réflexion qu’il nous a manqué hier, surtout sur les 20-25 dernières minutes. C’est aussi difficile parce qu’il y a la fatigue, l’énervement. C’est là que le mental est important parce qu’il faut faire le choix juste, et la tactique était plus de fermer vers la fin du match […] Il fallait peut-être qu’on joue plus bas pour éviter un tel écart”. 

 

En tout cas, le mot d’ordre est clairement pour la suite de la saison de jouer collectif, et non pas que chaque joueur fasse son petit numéro, sous peine de voir d’autres déconvenues. “Je parle dans mon cas, je ne suis pas dans la tête des autres. On pense qu’il faut laver l’affront le prochain match, sur le moment on pense comme ça. Mais il faudra remettre le bleu de chauffe… (soupire). Même une équipe de Nice qui est largement à notre portée, tactiquement, il faut être bon. On ne peut pas perdre un match quand on a une maitrise aussi forte au début, pour au final inexplicablement le perdre comme ça. Contre Lyon, qui est un adversaire encore plus redoutable, ça peut être encore pire si on n’a pas cette rigueur, cette volonté, parce que c’est ce qui nous a manqué”.

 

GirondinsTV

Retranscription Girondins4ever