Comme Marius Trésor, Philippe Fargeon a parlé de l’arbitrage sur le second carton jaune d’Henri Saivet. Mais il se montre nettement plus mesuré… « Tout se discute, sur le moment. L’arbitre est à côté, peut-être que par sa vision de jeu il se rend compte que la faute est un peu plus dangereuse qu’on peut imaginer au ralenti. Il siffle, parce qu’il y a faute, déjà c’est le bon geste. Nous, on a les ralentis, mais quand vous êtes à côté et qu’il faut prendre une décision sur une fraction de seconde, il n’a pas la vidéo lui. Après, c’était deux fautes bêtes… Mais c’était aussi bien comme ça à la limite, puisqu’on égalise derrière… […] Si Paris n’est pas arbitré pareil ? C’est l’éternel discours. Quand le Gazelec va venir à Bordeaux, ils vont peut-être dire pareil… Il y a des hiérarchies, avec des équipes plus ou moins importantes, avec des joueurs plus importants, plus respectés, plus connus. On n’a peut-être pas la même vision… Mais ça c’est propre du football, de tous les sports. On a toujours tendance à donner l’impression qu’on favorise les meilleurs. A l’arrivée, ça se prouve depuis des années, les erreurs d’arbitrage s’équilibrent en fin de saison ».

 

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