Deux anciens passés par les Girondins de Bordeaux, et actuellement au chômage, ont parlé du métier d’entraineur. Le premier, c’est Elie Baup, qui s’était déjà confié sur le sujet à France Football. Depuis un an et demi sans club, lui qui était attentif à un projet intéressant, pourrait finalement revoir ses prétentions à la baisse. « C’est un problème d’image. Les entraineurs français sont catalogués et ne savent pas toujours bien se vendre […] Pour ma part, ce sera de plus en plus difficile de rebondir […] Aujourd’hui, je suis plus prêt à jouer les pompiers (de service) ».

 

Même son de cloche pour René Girard qui, attaché à l’idée d’un projet, pourrait à l’avenir voir ses exigences à la baisse. Il parle d’un dénigrement également de certaines personnes comme Pierre Ménès ou encore Daniel Riolo qui ont écorné sont image. « Maintenant, les coaches doivent maitriser énormément de paramètres, ce qui les oblige en particulier à avoir des staffs aussi étoffés que compétents. Il n’y a jamais eu sans doute autant d’entraineurs français de qualité et expérimentés sur le marché, donc c’est de plus en plus complexe. En plus, personnellement, je suis devenu plus exigeant aussi. J’ai déjà refusé des offres purement financières et je ne me vois pas trop faire le pompier, à moins que ce soit au Real Madrid (rires). Je recherche un projet sportif où je pourrais être performant, donc motivé au départ. Même si le temps me fera peut-être baisser mon niveau d’exigence, il est possible, aussi, que je ne trouve plus. A ce moment-là, je mettrai la clé sous la porte. Mais je n’en suis pas là […] Je n’ai jamais voulu spécialement plaire, ni me mettre en avant. Mais ce que je déteste, c’est que lorsque des personnages comme Pierre Ménès ou Daniel Riolo martèlent des trucs négatifs sur moi, il en reste toujours quelque chose… ».

 

L’Equipe