André Penalva, l’entraineur des U17 nationaux, a fait le point sur son effectif et comme ce fut le cas avec la CFA au niveau du comportement, il semblerait que cette catégorie n’échappe pas à la règle mais cette fois-ci au niveau d’un égo mal placé. « Il y a eu deux arrivées. C’est un groupe où il faut tout le temps être en veille avec eux même plus, en alerte parce que c’est un groupe très irrégulier dans ses performances. Je n’aime pas comparer, mais ce n’est pas du tout les mêmes que l’année dernière. Ce sont des jeunes qui ont des qualités mais au niveau de l’état d’esprit, ce ne sont pas du tout les mêmes. L’année dernière c’était un groupe combatif, solidaire, qui avait créé une cohésion, là c’est des garçons qui ont beaucoup d’égo, qui ont du mal à se remettre en question et il va falloir mettre en route autre chose”.

 

Un groupe différent donc, et les méthodes de travail vont forcément changer. L’entraineur des U17 envisage de casser cet égo par le travail, afin de ne pas gâcher leur talent… “Il va falloir briser ce mauvais égo qui leur empêche d’être opérationnels dans l’apprentissage. Quand on manque d’humilité, qu’on n’a pas envie d’apprendre parce qu’on est extraordinaire, on ne peut pas progresser. Il faut bloquer cet égo là. Ça va passer par une grosse exigence aux entrainements, aucun cadeau, être très sévère avec eux, qu’ils respectent ce qu’on leur demande, qu’ils écoutent, et quand ils auront compris ça, après ils pourront progresser […] Jean-Luc Dogon m’en avait déjà parlé. Il y a de qualité, on ne peut pas leur enlevé leur potentiel, mais il faut vraiment les restructurer dans leur tête. Ce n’est pas du temps de perdu, au contraire, c’est du temps de gagné. Sinon, ils n’iront nulle part…”.

 

Gold FM

Retranscription Girondins4ever