Enzo Crivelli a traité de la réussite des jeunes en ce début de saison. “On a fait appel aux jeunes en ce début de saison et pour l’instant on répond présent. On se connait un peu tous depuis la CFA maintenant, c’est une bonne chose”. Et notamment avec Jérôme Prior, qui était avec lui à Cannes. “On se connait depuis un bon moment maintenant, on sait ce que l’autre peut faire. De faire ça ensemble, franchement, c’est bien”.

 

Mais a t-il réellement conscience de grandir et progresser ? La réponse est non. “Je ne me vois pas plus que ça progresser chaque année, sincèrement. Mais il y a des étapes qui font que, sans me dire que je progresse, qui me font penser que j’ai progressé.  Chaque année il y a quelque chose pour moi et c’est ça qui me fait dire que je progresse finalement. Je ne sais pas en quoi je suis différent de celui qui a remporté la Gambardella. Peut-être de la maturité, mais pour moi mon jeu n’a pas vraiment changé”.

 

Un caractère fort, mais ça, il l’avait déjà, et l’aura apparemment toujours. “Ma fougue, c’est ma personnalité. J’ai été éduqué comme ça, je resterai toujours comme ça, c’est tout. La canaliser ? Je pense que depuis que je suis à Bordeaux, je me suis beaucoup calmé, j’ai un peu muri. C’est un grand pas”.

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