Nicolas Maurice-Belay s’est expliqué sur les vingt dernières minutes face à Almaty, où le public a senti une baisse de régime de l’équipe à ‘seulement’ 1-0. Le milieu bordelais s’explique sur ce qu’il s’est passé et pense que l’équipe a voulu se préserver vis-à-vis de l’enchainement de matches. Il évoque en parallèle la réaction du public et le remplissage du Nouveau Stade… Quoi qu’il arrive, selon lui, ce remplissage est allié au jeu développé par le club.

 

“L’intérêt des spectateurs c’est de voir du beau jeu. Si avec le Nouveau Stade ils vont être plus exigeant ? Cela peut être normal… Déjà, on voit qu’il n’y a pas trop de supporters, enfin si ça fait beaucoup mais on voit que le stade est un peu vide. Si on veut attirer du monde, forcément il faudra du jeu et la gagne… La qualité du terrain s’est améliorée aussi, on a moins d’excuses que dans le passé. Mais il y a des choses primordiales… Peut-être que physiquement on se sent moins bien, peut-être qu’on préfère gérer le résultat pour le prochain match, pour garder de l’énergie. Les joueurs voient leur intérêt en gérant un match, et les supporters le leur en voulant du spectacle. Je pense que la fatigue c’est l’enchainement des matches, en plus on a énormément de blessés… […] Chaque joueur a sa façon de penser. Mais c’est vrai que quand tu vois beaucoup de blessés, cela fait peur, cela fait réfléchir, et on sait qu’on a des échéances très importantes. Il y a toujours une forme de prudence mais quand on est sur le terrain et qu’il y a des opportunités d’enfoncer l’adversaire, il faut le faire aussi !”.

 

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