Le médecin des Girondins, François-Xavier Brochet, nous est présenté ce matin dans un portrait de Sud Ouest. S’il a rejoint en début d’année Willy Sagnol qu’il a bien connu en Equipe de France, il reconnait qu’il a intégré un club avec un certain standing : “Et parce que c’était Bordeaux. C’est un grand club. Il y a la même ambiance familiale qu’à Bastia, mais avec des moyens incomparables. Même si je ne suis pas Bordelais, la fin de Lescure, c’était marquant. Le dernier match, contre Nantes , avec le départ de Marc Planus, c’était très, très fort.”

 

Si sa hantise reste la grosse blessure, il l’a malheureusement croisée dès le premier match de Ligue 1 contre Reims, avec la rupture des ligaments croisés de Grégory Sertic : “Quand je l’ai rejoint, j’avais déjà compris. Lui aussi. Il fallait attendre l’IRM, mais comme il a dit : ‘‘ On ne va pas se mentir’’… […] Les blessés de longue durée, je les vois tous les jours. C’est terrible. On sait qu’ils en ont pour longtemps, que pendant X temps, tous les jours, les copains vont leur demander comment ça va et partir s’entraîner tandis que, eux, ils restent aux soins. En équipe de France, quand un joueur se blesse, il est remplacé. Dans un club,vous l’avez jusqu’à ce que vous l’ayez guéri !”