Courbis sur Gourcuff: “Avec Loulou on est très sympas, mais tout a une limite”

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    Roland Courbis commencerait-il à s’agacer du cas Gourcuff et à douter de sa venue ? Toujours est-il que son intervention sur RMC cet après-midi nous parait quelque peu nerveuse sur le sujet : “On a répondu à toutes les questions que Yoann nous a posées ou se posait. Maintenant, pour nous, c’est terminé. La balle est dans son camp. On ne va pas l’appeler tous les jours, même si on peut s’appeler pour se saluer. Quel que soit son choix, il va y avoir une étape importante, celle de la rencontre avec Loulou (Nicollin), et ensuite une discussion sur le plan financier, donc on en est très loin. Si entre temps, il décide de signer à Guingamp ou à Rennes, on lui souhaitera amicalement et sportivement bonne chance, en espérant qu’il ne se soit pas trompé d’endroit. C’est tout le mal qu’on lui souhaitera. Il n’y a aucun problème de ce côté-là.”

     

    Il rajoute : “Aujourd’hui, le problème de Yoann Gourcuff, c’est avec Yoann Gourcuff. S’il n’a pas réglé son problème avec lui-même, en ayant les réponses aux questions qu’il se pose, et bien il va continuer à réfléchir. Celui qui ne réfléchit pas est un idiot, mais celui qui réfléchit trop est un idiot aussi pour moi. A partir d’un certain temps, tout a une limite dans la réflexion. Du côté de Montpellier, il y a une personne qui s’appelle Loulou Nicollin qui a quand même son petit caractère et moi le mien, aussi. On n’est pas de grands susceptibles, on est même très sympas par moments, mais tout a une limite. Mais ce n’est pas pour autant qu’après le rendez-vous, il y aura obligatoirement la venue de Yoann à Montpellier. Les questions qu’il se pose, c’est comment va être perçue son arrivée dans un club, avec ses coéquipiers, les médias, les supporters. Il a aujourd’hui l’étiquette de quelqu’un de douillet, fragile, pas courageux. Ce garçon-là a beaucoup souffert. Il règle en ce moment sa forme physique. Il a encore quelques petits bobos et on l’a mis à l’aise. On lui a dit : ‘Tu nous appelles quand tu veux’. On ne va pas l’emmerder tous les jours.”

     

    Décidément, après l’euphorie, l’attente voire l’impatience semble gagner les rangs de Montpellier…un peu comme partout et même à Bordeaux.