Diabaté : “Sur le terrain, s’il faut même assassiner, j’assassine”

    Cheick Diabaté

     

    Dans un entretien très instructif dans l’Equipe sur la mentalité de Cheick Diabaté, le géant Malien nous montre que sa réputation de “gentil” n’est pas un handicap pour un attaquant de haut niveau : “Etre gentil, ça ne veut pas dire que tu ne travailles pas. Sur le terrain, je ne fais pas de cadeau. S’il faut marquer, je marque. S’il faut frapper, je frappe. S’il faut tacler, je tacle. S’il faut même assassiner, j’assassine. C’est mon travail. Même avec les amis, quand on joue dans le quartier, je ne peux pas rigoler, je donne tout. C’est plus fort que moi. Donc la concurrence ne me gêne pas. Ma première saison, j’étais cinquième attaquant. J’ai terminé deuxième buteur avec sept titularisations (quatre buts). Et je n’avais même pas fait de préparation (rire) ! “