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Le nouveau patron de la DNCG, Jean-Marc Mickeler, dresse un bilan de la saison financière 2014-2015 du football français dans les Echos. Premier constat, les pertes de la Ligue 1 sont toujours importantes mais moindres que les années passées : “Elle demeure tendue. Le résultat d’exploitation de la Ligue 1 estimé au 30 juin – hors transferts – est négatif de 271 millions d’euros au terme de la saison 2014-2015. Cette estimation est à comparer à une perte de -351 millions pour 2013-2014 […] Bien qu’il y ait eu un effort de maîtrise de la masse salariale des clubs – 954 millions d’euros contre 959 millions en 2013-2014 -, celui-ci intervient dans un contexte de diminution attendue de certains produits d’exploitation.”
 
Comment le football français peut-il s’en sortir ? : “Il existe aujourd’hui trois leviers. D’abord, la hausse des droits TV à partir de la saison 2016/2017. Nous allons passer en moyenne d’environ 650 millions d’euros par an à 825 millions. C’est un progrès significatif, même si le football français restera loin de la Premier League anglaise qui percevra près de 3 milliards d’euros par an. Le deuxième levier, ce sont les nouveaux stades, rénovés ou construits à l’occasion de l’Euro 2016. Des stades aux standards d’exploitation commerciale modernes, plus grands, plus accueillants. Enfin, on peut penser que l’Euro 2016 lui-même aura un impact positif sur l’écosystème du football. L’enjeu, cependant, est que les clubs se dotent des capacités d’exploiter ces nouvelles enceintes, d’introduire, par exemple, le ‘yield management’ dans la vente des billets, d’utiliser les outils digitaux, d’améliorer l’expérience des spectateurs depuis leur arrivée sur le site jusqu’à leur départ. Les clubs allemands ont prouvé après la Coupe du monde 2006, que c’était possible.”