Grzegorz Krychowiak était l’invité de Luis Attaque hier soir. Le milieu de terrain polonais, formé aux Girondins de Bordeaux et qui a remporté la Ligue Europa il y a quelques jours, a estimé que les entrainements n’étaient pas la même chose en Espagne qu’en France.

 

« Je pense que cette année j’ai progressé énormément techniquement, même physiquement, et je pense que l’intensité au niveau du travail est beaucoup plus relevée à Séville que ce n’était en France. La culture de travail est un peu différente. Quand j’étais en France, j’entendais qu’à l’étranger on travaillait plus et en arrivant à Séville, le mot clé c’était le travail. Tout passe par là. On travaille plus à l’étranger qu’en France. C’est la meilleure façon de progresser ».

 

Lorsqu’on lui demanda de retracer sa carrière, il a tenu une fois encore et malgré la fin de l’histoire en nœud de boudin, à remercier son club formateur, les Girondins de Bordeaux.

 

« Je suis arrivé à Bordeaux quand j’avais quinze ans et à chaque fois que j’en ai la possibilité je remercie ce club parce qu’il a fait énormément pour moi, quand j’ai vu le centre de formation, je savais que c’était une chance que je ne pouvais pas rater. II ne faut pas se cacher, en Pologne, on n’a pas ce genre de centre d’entrainement. J’ai découvert le football… C’est vrai qu’à Bordeaux je n’ai pas vraiment eu ma chance, je suis tombé sur un entraineur qui ne m’a pas fait confiance mais c’est le football, il faut l’accepter. Je me suis dit, s’ils ne veulent pas de moi… Je suis allé en prêt à Nantes, et ensuite je suis arrivé à Reims. On a fait monter le club de National en Ligue 1 ».

 

Retranscription Girondins4ever