(crédit photo : footballmercato.net)

 

Personnage très influent dans le monde du football français, l’agent Alain Migliaccio est intimement lié à Zinédine Zidane depuis qu’il gère ses affaires en 1994, alors joueur des Girondins. Dans un dossier consacré à l’ex-agent, amoureux fou de l’argent, l’Equipe brosse le portrait de celui qui est condamné à cinq ans de prison et 13,6M€ d’amende par la justice espagnole. Refugié en Suisse, il nous raconte sa version des faits sur la non venue de Zizou en tant qu’entraîneur de Bordeaux, en 2014.

 

L’Equipe démarre par la prise de contact des Girondins en 2014 auprès de Zidane, via Jean-Louis Triaud : “Nous nous sommes entendus avec lui (NDLR : Zidane). Il était plutôt d’accord avec nous. Après, Alain est intervenu. Il a – comment pourrais-je exprimer ça… – donné son point de vue sur la transaction financière et sur la façon dont Zinédine devait recomposer notre équipe. Je lui ai dit alors qu’il y avait longtemps qu’il n’avait pas travaillé avec un club français et que l’on n’était pas sur la même longueur d’onde. C’est le conseiller de Zizou, il veut que tout se passe bien pour lui mais ses solutions d’amélioration n’entraient pas dans nos moyens financiers. En fait, Alain est un peu déconnecté des réalités du football français…”

 

Migliaccio n’a pas la même version des faits : “Triaud m’a dit qu’il avait rencontré Zinédine, qu’ils devaient se revoir pour faire avancer le dossier et qu’alors, seulement, il viendrait me rendre visite pour finaliser. Mais il n’est jamais venu me voir.”

 

L’Equipe précise que Zidane s’était vu proposer un contrat de 200 000 € par mois de salaire, le staff technique étoffé qu’il souhaitait ainsi qu’une “panoplie de joueurs élargie”. A la place de ça, Zidane entraîne toujours la réserve du Real Madrid.