Dans un nouveau volet, le huitième, “D’un stade à l’autre”,  Philippe Fargeon a raconté son arrivée à Bordeaux lorsqu’il était joueur. « Concernant ma carrière, quand je suis arrivé cela me faisait tout drôle de reparler français. Je venais d’un lieu où on ne parlait presque qu’italien, je n’avais pas oublié le français mais cela faisait bizarre. Et puis j’arrive donc dans le meilleur club français à l’âge de 21-22 ans. Je ne me suis pas posé de questions, si on était venu me chercher c’est que j’avais les qualités. Et j’étais sur que si ça ne marchait pas, je pouvais retourner en Suisse… ».

 

Il est aujourd’hui très attaché aux Girondins, qui lui ont tout apporté sur le plan professionnel. « C’était très certainement la plus belle équipe française qu’il n’y ait jamais eue. Ils n’allaient pas tous en vacances ensemble, mais il y avait un respect pour le club, les supporters, et c’était une fierté d’avoir ce maillot. Quand je voyais le numéro 9 sur le maillot qui était pendu dans le vestiaire, j’étais fier de l’avoir. Quand je ne jouais pas, le 9 n’était pas utilisé, ça c’est une marque de reconnaissance de la part d’Aimé Jacquet qui était exceptionnelle, quelque chose de grand […] J’ai eu la chance de gagner les deux titres de Champion de France de première et deuxième division dans ce stade. Quelques jours plus tard on gagne la Coupe contre Marseille, puis je suis international… En quinze jours, j’ai connu tout ce qu’on peut connaitre de mieux ».

Retranscription Girondins4ever