Sur l’antenne de RMC, Rolland Courbis a évoqué ses souvenirs du stade Lescure. Il parle notamment sa stratégie en tant qu’adversaire dans le long tunnel qui mène à la pelouse, comme l’avait déjà rappelé Bixente Lizarazu… : « Nous, nous avions mis en place une stratégie puisque je ne peux pas supporter en tant qu’entraineur que l’on puisse pendant 140 mètres, marcher avec son adversaire. Ça ne me convient pas du tout. On peut dire bonjour machin, mais ça fait trop long… Nous laissions donc partir notre adversaire avec 40 ou 50 mètres, et après nous nous étions mis d’accord qu’on les doublait en courant. Ce qui fait beaucoup de bruit avec les crampons, nous les doublions à peu près au milieu et nous arrivions avant eux aux escaliers qui mènent à la pelouse. Il s’en est passé des choses oui, des regards, des intimidations… Mais pour sortir d’un match où on a perdu, il était long ce tunnel ».

 

Seul point négatif pour l’ancien entraîneur bordelais, l’éloignement des tribunes derrière les buts : « Les architectes, à l’époque, ont eu des difficultés à avoir des autorisations de pouvoir améliorer les virages du vélodrome. D’ailleurs, je trouve les arcades trop jolies pour un stade. Dépenser autant d’argent pour des arcades aussi belles que je vois des fois dans une cathédrale ou dans un lieu historique, je trouvais ça bizarre. Ce stade, depuis le terrain, est magnifique. Par contre, si tu es derrière les buts, là il te fait une paire de jumelles pour bien voir le match ».

 

Retranscription Girondins4ever