Giresse : “Lescure, le stade ultime”

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    Dans un long entretien accordé au journal L’Equipe, Alain Giresse est revenu sur l’importance du Parc Lescure dans sa carrière. Il évoque notamment ses impressions sur le stade en lui-même dont les premiers souvenirs remontent à ses six ou sept ans : “Parfois, j’accompagnais mes parents à Bordeaux dans la 403 familiale et, dans ces cas-là, on passait devant la cathédrale mais aussi devant Lescure. J’étais déjà contaminé par le foot et je voyais depuis la voiture l’arche du stade (qui surplombe l’entrée principale). Elle me semblait majestueuse. On me disait : « C’est là que les Girondins jouent », et ça me faisait rêver.

     

    Il se rappelle avoir été impressionné lorsqu’il a assisté à un match pour la première fois et le considère comme le stade de référence : “J’avais dix ans, et mon père m’y avait emmené. A mes yeux, le stade était énorme : ces tribunes de tous les côtés, je n’avais jamais vu ça. (…) Je l’idéalise. Je l’ai découvert tellement jeune que, pour moi, c’est le stade ultime. Quand j’ai commencé à jouer en pro et que je découvrais d’autres enceintes qui, par exemple, n’avaient pas de tunnel, eh bien, il me manquait quelque chose. Parce que, dans mon esprit, tous les stades devaient ressembler à Lescure.

     

    Lorsqu’on l’interroge sur le déménagement dans le nouveau stade, l’ancien buteur avoue être soulagé que Lescure ne soit pas détruit : “Je comprends que ce déménagement s’intègre dans l’évolution du club… Je l’aurais plus difficilement accepté si Lescure avait été détruit. Là, au mois, je sais que je pourrai toujours y retourner. C’est toujours agréable pour moi d’y aller, même quand le stade est vide.”