Sagnol : “On se doit de gagner, Metz se doit de gagner aussi”

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    Lors de la conférence de presse, Willy Sagnol a d’abord évoqué le match aller à Metz. Une prestation qui ne restera pas dans les annales mais qui s’explique par les problèmes d’effectif de l’époque selon l’entraîneur bordelais : “Sur le match aller, chaque équipe avait eu sa mi-temps. On avait eu la première, ils avaient eu la deuxième. On avait fait une deuxième mi-temps plutôt indigente (sourire). Mais c’était à une époque différente, on avait une problématique à ce moment-là de la saison qu’on n’a plus aujourd’hui. On en a d’autres, mais ce n’est plus les mêmes. Aujourd’hui, on a Isaac (Kiese Thelin) qui, entre son talon et ses adducteurs, ce n’est pas évident pour lui en ce moment. Cheick (Diabaté) depuis décembre, Jussiê depuis le début de l’année, Thomas (Touré) depuis quelques semaines… Forcément, si on avait un petit peu plus de quantité et de qualité on pourrait peut-être essayer de jouer parfois sur la surprise. Mais avec Saivet, Crivelli, Rolan et Khazri, on a quand même des joueurs offensifs de qualité”.

     

    Le match de ce soir risque d’être différent vu que les deux équipes ont des objectifs, le maintien et l’Europe : “On ne sait pas si Metz va être regroupé. Autant nous on se doit de gagner pour continuer à sécuriser cette sixième place, et Metz se doit de gagner aussi car jouant son avenir en première division. Sur les trois-quatre derniers matches, ils ont marqué huit buts et pour marquer autant de buts, forcément, il faut se découvrir. On va avoir à faire face à un bloc parce qu’ils ont envie de faire bloc face à l’adversité, et face à la situation. Mais ils vont devoir aussi jouer parce que même un nul à Bordeaux serait un petit coup d’arrêt pour eux”.

     

    En tout cas, ça sera un nouveau match compliqué à gérer : « C’est une discussion qu’on avait avec le staff ces derniers jours. On regarde beaucoup des championnats étrangers ; beaucoup l’Espagne, l’Angleterre, l’Italie, l’Allemagne… Dans tous ces championnats, il y a les six-sept dernières équipes qui ont un écart avec les équipes de tête. En France, il y a peut-être une voire deux équipes qui ont de la marge par rapport aux autres, et c’est tout. Le reste, cela donne environ 34 matches par an très compliqués à gérer ».

     

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