[AJ] FBK : “Je vais prolonger trois ans, plus une de reconversion”

    Fahid Ben Khalfallah

     

     

     

    Vous le savez, Fahid Ben Khalfallah s’éclate dans son nouveau club. L’ancien bordelais s’est confié assez longuement à France Football et il est revenu notamment sur ce choix de rejoindre l’Australie : “A 32 ans, c’était le moment de découvrir autre chose […] Ça m’a tout de suite parlé, même si c’était une destination à laquelle je n’avais pas pensé. Il y avait des joueurs comme Del Piero, David Villa qui allait arriver… et un cadre de vie a priori idéal. J’ai pris quelques jours pour réfléchir, parce que c’est quand même pas la porte à côté, mais j’ai décidé de foncer. J’ai eu très vite le coach au téléphone et il a fini de me convaincre […] J’avoue que ça a été une grande surprise pour moi. Je m’attendais à jouer devant 1000 personnes, et c’est tout l’inverse. C’est un Championnat nouveau, qui n’a que dix ans d’existence, mais les installations sont superbes. Même à Bordeaux, on n’avait pas ça. Il y a tout, salles de sport, de soins, piscines, jacuzzis… Les stades sont magnifiques”.

     

    Sur le terrain, Ben Khalfallah pense que “c’est du haut de tableau de Ligue 2 pour les cinq plus grosses équipes”. En revanche, niveau salaire c’est moins bien puisque ça correspond  “à un gros salaire de Ligue 2 en France” et seulement pour les joueurs qui ne sont pas “Marquee Players”, sinon c’est le “salary-cap”.

     

    L’ancien milieu des Girondins s’est très bien adapté à sa nouvelle vie et à ce nouveau championnat, tellement bien qu’il va même prolonger l’aventure : “Je n’avais signé qu’un an, pour voir. Au final, je vais prolonger pour trois saisons comme joueur, plus une de reconversion. J’ai des propositions beaucoup plus intéressantes financièrement, en Australie ou en Asie, mais l’argent ne fait pas tout […] Je sais d’où je viens. Je n’ai pas fait de centre de formation, j’ai eu la chance de signer pro en Ligue 2. J’ai joué en National, j’ai fait des choses en Ligue 1 même si ça ne s’est pas passé comme je l’espérais à Bordeaux. Je parle d’un point de vue sportif, parce qu’humainement j’étais dans un club exceptionnel, avec un président au top. J’y ai vécu des moments magnifiques. Mais j’ai pu faire ma vie grâce au football et je vis aujourd’hui un truc de dingue. Vraiment un truc de dingue”.