Alors que l’on entre dans la dernière ligne droite du championnat, France Football est revenu sur le sprint historique de 2009. L’occasion d’en savoir un peu plus sur les coulisses du sixième titre bordelais via le témoignage de Souleymane Diawara.

 

Tout avait commencé le soir de la défaite à Toulouse (3-0). Souleymane se rappelle notamment du coup de gueule de Jean-Louis Triaud : “Il nous a presque insulté, il a remis les pendules à l’heure”. C’est à ce moment là qu’il a lancé le défi de gagner tous les matchs jusqu’à la fin. “On s’est dit nos quatre vérités. Jeunes, moins jeunes, tout le monde a dit ce qu’il avait envie d’exprimer” poursuit Diawara.

 

Mais le niçois se rappelle surtout du match tournant à Rennes remporté 3-2 à l’ultime seconde : “On prend un but au bout de quelques secondes, Marc Planus se fait expulser (27e minute). On a la chance d’égaliser, il restait quelques minutes, et à la fin, papapam, Yo Gourcuff met deux buts. Et en plus, je reste devant et je lui fais la passe. Ce match va rester à jamais.”
Il évoque également les textos de son cousin Mamadou Niang alors attaquant de Marseille : “A la fin il m’a dit, ‘‘put.. vous avez trop de chance’’. Je lui ai dit la chance, il fallait la mériter. Je n’en pouvais plus et je n’arrêtais pas de le chambrer.”

 

Après ce match, l’équipe était définitivement lancée : “Quand tu sens que tu es invincible, c’est comme si tu es un héros, il ne peut rien t’arriver. À partir de là, on s’est vraiment senti capable de tout.”