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Avec tous les moyens à sa disposition, un club professionnel, quel qu’il soit, peut-il aujourd’hui passer à côté d’un joueur ? La question a été posée à Patrick Battiston sur Gold FM. “C’est beaucoup plus complexe que ça. On peut avoir un joueur à 12-13-14 ans et puis des joueurs qui se révèlent à 16-17-18 ans. C’est pour ça qu’il faut avoir une politique d’observation sur de jeunes joueurs qui permette, s’ils ne passent pas de suite, de continuer à les observer, même dans un autre milieu, pour peut-être les retrouver […]. On observe et puis on suit.” Et de poursuivre : “Mais le joueur aussi a sa part de responsabilité. Il doit s’investir, montrer qu’il a des aptitudes. Les recruteurs ne sont pas responsables de tout. Il faut monter dans le train au bon moment.” Preuve de l’efficacité de cette politique, Salif Sané,  qui comme son frère Lamine, n’a pas eu le cursus “habituel”. “Salif on l’a suivi, il y a eu une prise de conscience et maintenant il est en Allemagne, il joue en Bundesliga quand même (à Hanovre, ndlr)… c’est pas rien hein ?”

 

Retranscription Girondins4Ever de Gold FM