Elie Baup présente l’avantage d’avoir été l’entraîneur de deux clubs dont l’environnement médiatique respectif pourrait être qualifié de diamétralement opposé (les Girondins de Bordeaux et l’Olympique de Marseille). Et pourtant, “entre le Haillan et un entraînement à huis clos à la Commanderie, ce n’est pas forcément différent pour travailler”, semble-t-il dire dans une interview à L’Equipe avant d’aller plus loin dans son analyse : “[…] L’environnement a un rôle mais ne te fait pas gagner ; c’est le talent, le caractère. Ce qui s’est passé contre Toulouse n’est pas une spécialité bordelaise, c’est un défaut général de mentalité dans le foot français : tu te transcendes contre le PSG et tu te relâches derrière.” Un discours qui tranche avec celui de son homologue Francis Gillot, qui ne mâchait pas ses mots à l’égard de ses joueurs lorsqu’il était à la tête de l’équipe girondine. “Il y a un état d’esprit de confort à Bordeaux qui m’exaspère. On va enlever les ballerines et mettre les crampons.”

 

Retranscription Girondins4Ever de l’Equipe