Willy Sagnol, en conférence de presse après la victoire contre Lens, est revenu sur le soi-disant “confort bordelais”, décrit par l’Equipe ce dimanche matin et passé à la postérité depuis des années :

 

“Ca va un petit peu à l’encontre de la température de ces dernières heures où on stigmatisait le confort bordelais. Donc à un moment donné c’est soit une rage de vaincre soit un confort mais ça ne peut pas être les deux, c’est trop éloigné. Je dirai que, tant mieux, le petit papier paru dans un journal ce matin nous a donné encore plus de motivation de montrer que la perception parfois de l’extérieur n’est pas forcément la réalité. Je ne pense pas que le problème soit un problème de manque d’envie mais de rythme. Comme on a dit, on avait un milieu de terrain avec quatre joueurs au milieu qui avaient peu joué depuis plusieurs semaines, une défense centrale qui avait peut-être du mal à relancer rapidement de derrière parce qu’ils n’ont pas l’habitude de jouer ensemble non plus. C’étaient des joueurs différents face à eux avec des mouvements un petit peu différents devant eux.”

 

Il conclut sur les conséquences de tous ces changements sur la qualité du spectacle : “C’est une conséquence un peu de tout ça cette première mi-temps poussive. Après en deuxième mi-temps, on a essayé de mettre un petit peu plus de rythme. Comme je vous l’ai dit, on a fait les trois changements. Malheureusement, Thomas (Touré) n’est pas resté assez longtemps sur le terrain mais quand il est resté, il nous avais amené un petit dynamisme intéressant. On a vu la rentrée de Guilbert aussi intéressante, qui nous a apporté de la profondeur sur le côté droit qui avait permis à Mariano de jouer un cran plus haut et du coup d’être buteur aujourd’hui. On a la rentrée de Nico Maurice-Belay qui nous fait beaucoup de bien, qui nous sort d’une situation difficile et j’espère qui lui donnera à lui, avant l’équipe, mais qui lui donnera à lui beaucoup de confiance pour la suite.”

 

Retranscription Girondins4Ever de l’Equipe