S’il est libre à l’issue de cette saison et qu’il ne coûtera rien en transfert, il reste un gros points noir : le salaire. Et surtout, le salaire dans l’inconnue de savoir s’il sera apte physiquement comme il l’a été à Bordeaux, ou souvent blessé comme à Lyon. Vincent Moscato a la solution à ce problème. “Moi, je suis Président, je lui file 50000 plus des primes, des primes au match… Parce que maintenant, avec 50000 au foot, t’es un clochard”. Sur la continuité de cette idée, Maryse Éwanjé-Épée pense la même chose, car Yoann Gourcuff dans un environnement qu’il connait peut redevenir un grand joueur. Quant à Jean-Michel Aulas, qui n’imagine pas un seul instant le revoir (briller) sous le maillot bordelais, elle lui répond également. “En le remettant dans un environnement qui lui avait réussi, ça peut finalement re-déclencher quelque chose de positif, et le club ne serait pas perdant […] C’est un garçon qui est complètement paumé, qui est aux fraises, une fois que l’aventure à Lyon est finie, il fait ce qu’il veut. Il n’y a pas de décence à avoir en ne revenant pas à Bordeaux. Si Aulas a fait une mauvaise opération, il ne va pas non plus scotcher le gars en disant ‘Tu n’y retournes pas, ce ne serait pas normal’”.

 

Eric Di Meco, arrivé en cours de route, ne sait pas si ce montage financier est possible, mais effectivement il craint que son salaire soit un frein pour tous les Présidents intéressés. “II a tellement été blessé… Quand tu es Président de club aujourd’hui, tu dois avoir peur quand tu fais signer Gourcuff… Après, si c’est un système d’intéressement aux matches joués, il va être obligé de faire un effort. Je ne vois pas un Président capable de lui donner un salaire équivalent vis-à-vis de toutes les blessures qu’il a eues. S’il y a un montage de primes, là ça vaut le coup de le prendre, parce que s’il est en pleine bourre… L’intérêt c’est que le club qui le recrutera, ce sera pour zéro euro. Donc malgré tout, s’il retrouve son niveau, ce sera une belle affaire”.

 

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Retranscription Girondins4ever