Confronté à ce que l’on reproche également à l’Olympique Lyonnais, à savoir que c’est moins par choix que par contrainte que la formation devient un axe majeur “depuis 3-4 ans”, Patrick Battiston n’a pas voulu s’étendre sur le sujet. “[…] On a toujours considéré que notre travail c’était d’amener le maximum de joueurs chez les pros, tout simplement. Et d’une façon qui soit la plus efficace possible.” Avant d’ajouter, sur un ton presque désabusé : “On n’a jamais pensé qu’il fallait attendre que l’on n’ait… (il soupire)”. Alain Bauderon, visiblement peu satisfait de sa réponse, lui rappelle alors la période Blanc, où “il n’y [avait] pas beaucoup de jeunes qui [jouaient], Henri Saivet était pris dans le groupe mais il ne jouait pas”. Il reconnaît alors une succession de générations plus ou moins talentueuses. “Il y a eu un déclic avec la génération 88, le millésime 88, il y a pas mal de joueurs qui sont encore dans l’effectif et qui sont passés ici. Et ensuite il y a toujours eu des petites retouches, des joueurs qui sont arrivés, 2-3 par génération […].”

 

Retranscription Girondins4ever