(crédit photo : girondins.com)

 

Dans l’Equipe du jour, de nombreux anciens bordelais ayant porté le maillot Bleu portent un jugement sur le mauvais match des Français face à un bon Brésil jeudi.

 

Pour Marius Trésor, pas de panique à avoir : “La compétition est trop loin pour s’inquiéter. On a perdu contre un Brésil plus costaud et mieux organisé que celui du dernier Mondial, qui nous a été supérieur sur le plan technique et a affiché davantage d’envie. On a été trop passifs derrière, mais cela peut se corriger.”

 

Patrick Battiston lui emboite le pas : “Cette défaite rappelle juste qu’il faut rester concentré sur l’objectif. Je ne m’alarmerais que s’il y avait une succession d’échecs, mais là je pense au contraire que ça va servir. Beaucoup de joueurs de ce groupe ont une grosse marge de progression et ils vont forcément s’améliorer d’ici à l’Euro…”

 

Alain Giresse reste également sur la même longueur d’onde que ses anciens coéquipiers : “Il faut être prudent dans l’analyse des rencontres amicales, souvent faussée. La série actuelle du Brésil ne lui garantit en rien de gagner la Copa America. Et c’est leur Coupe du monde 2014 encourageante qui donne un véritable élan aux Bleus. Les amicaux servent surtout à maintenir les joueurs en place sous pression et à intégrer des nouveaux, comme Nabil Fekir.”

 

(crédit photo : lepost.fr)

 
Comme à son habitude, Christophe Dugarry est plus virulent : “Je m’attendais à tout autre chose de la part des Bleus, en particulier à davantage de maîtrise. Je les ai trouvés un peu le cul entre deux chaises. En fait, c’était vraiment bizarre. Ils n’ont ni vraiment défendu, ni bien attaqué. Ils ont manqué d’aggressivité au pressing et de maturité tactique. Ils ne se sont pas plus correctement projetés vers l’avant. Les Brésiliens avaient un plan de jeu bien plus clair et cohérent. Mais il s’agit simplement d’un match raté. Cela m’inquiéterait seulement si la France reproduit ce genre de prestation.”

 

Enfin, dans son édito du jour, Bixente Lizarazu estime que cette défaite peut remobiliser tout le monde :  “Et si cette défaite face au Brésil s’avérait être un mal pour un bien ? […] Cette claque peut aider Didier Deschamps à mieux faire passer ses messages, à redemander plus d’attention si besoin, à certains de ses joueurs qui s’imaginaient déjà capables de battre toutes les meilleures nations.”

 

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