De Blasiis explique mais ne solutionne pas l’inconstance bordelaise

    Jean-Yves De Blasiis2

     

    Jean-Yves De Blasiis a tenté d’expliquer l’incompréhensible : comment Bordeaux est passé d’une prestation formidable face à Paris, à la désolation face à Toulouse. Pour l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, c’est mental.

     

    “Trouver des explications, ce serait très difficile. Mais il y a une chose que l’on ne maitrise pas en football – et je trouve que c’est plutôt bien – c’est le gestion mentale des joueurs. Il y a beaucoup de préparateurs mentaux qui travaillent là-dessus maintenant. La charge émotionnelle que l’on met à domicile contre la meilleure équipe en France, un stade plein, une symbolique qui va être la même pour Marseille, ou encore le dernier match à Chaban Delmas et ce même s’il n’y a pas énormément de joueurs de Bordeaux sur la pelouse, il y a cette charge émotionnelle… Elle est là, elle est présente, avec une obligation de résultat. On ne peut pas maitriser ça quand on est entraineur, à savoir quelle va être la réaction.  Et aller jouer contre Toulouse dans un stade où on a l’impression que c’était un huis clos, contre une équipe moribonde et catastrophique, on se dit qu’on va les éclater parce qu’on est en confiance et que tous les indicateurs sont au vert. Et bien non. Eux, de leur côté, ont cette obligation de résultat, il y a Arribagé qui arrive aux commandes. Choc psychologique ou pas ? Mais il se passe forcément quelque chose. Il y a cette chose qu’on ne maitrise pas. Les techniciens bordelais ont surement eu une explication avec les joueurs, mais ça peut s’expliquer. On ne peut pas toujours être pragmatique en se disant que c’est manichéen”.

     

    Mais pas que le mental, aussi une question de niveau où, en France, chaque équipe peut battre une autre équipe. A l’inverse de Barcelone qui a des bases assez solides pour avoir des certitudes. “Il y a toujours ce manque de régularité. Si on compare avec le Barça, il y a un facteur, c’est le talent. On ne va pas dire que les bordelais n’ont pas de talent, mais on ne peut pas les situer au même rang”.

     

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