Plasil : “Rien que d’en reparler, j’en ai la chair de poule”

    Jaroslav Plasil

     

    C’est à Monaco que Jaro a connu ses premières gloires. Il raconte son arrivée, dans L’Equipe, au sein du club de la Principauté. “Je suis arrivé à Monaco un an après le Mondial 1998, la France c’était quelque chose ! En République Tchèque, j’ai débuté en L1 à seize ans, mais au niveau des entraînements, il n’y avait pas un niveau suffisant pour progresser rapidement. Les premiers jours ont été très difficiles. Je ne parlais pas français, j’étais seul à l’hôtel à dix-sept ans. Six mois après, à cause d’un problème de rotule, j’ai connu une période de treize mois sans pouvoir jouer. On se pose beaucoup de questions dans ces cas-là”.

     

    Plasil est aussi de l’aventure Ligue des Champions, avec cette fameuse finale perdue… Le huitième de finale du PSG face à Chelsea lui a fait remonter de beaux souvenirs. “Voir le PSG éliminer Chelsea m’a rappelé des souvenirs (finale avec Monaco en 2004 après avoir éliminé les Blues en demies, 3-1, 2-2). L’année d’avant, Deschamps m’avait dit que je n’étais pas prêt et j’avais été prêté à Créteil. A mon retour, je voulais faire mon petit trou et, en quelques mois, je passe de la L2 à la C1 ! Il y a La Corogne (8-3, dont un but de Plasil), incroyable, mais je retiens surtout le retour face au Real (en quarts). J’étais titulaire aux côtés de Cissé et Rothen, avec Prso, Morientes et Giuly devant. On les avait bouffés. Rien que d’en reparler, j’en ai la chair de poule. La finale sur le banc ? Sur le coup, tu es frustré mais tu te dis : on a perdu, je ne vais pas penser à ma gueule. On voulait tous la gagner car on savait qu’un ou deux d’entre nous, au maximum, auraient une autre occasion de le faire. A Monaco, j’ai eu un apprentissage accéléré. Quand tu côtoies Barthez, Trezeguet, Simone, Marquez, Giuly… Et Gallardo, la référence”.

     

    L’Equipe

    Retranscription Girondins4ever