Des suites des révélations de Paul Breitner concernant le dopage en Allemagne dans les années 1990, Alain Giresse a réagi aujourd’hui dans L’Equipe. « S’ils avaient été dopés, nous aurions été bouffés, dominés, sur le plan athlétique. On aurait vu des gars courir dans tous les sens et nous marcher dessus, et des joueurs français incapables de suivre. Regardez de nouveau le match (France-Allemagne, 3-3 puis 4-5 aux TAB) et vous verrez qu’il s’est passé exactement le contraire. C’est nous qui les avons fait galoper, notamment en deuxième mi-temps. A un moment, je vois même Briégel quitter le terrain. Il était mort. Franchement, jamais nous n’avons évoqué, entre nous, le dopage pour expliquer notre élimination. A part Schumacher, ils n’avaient pas un regard anormal. Mais même lui… Peut-on associer son attitude à l’absorption de produits ? Je suis un footballeur, pas un scientifique. Je ne peux pas analyser l’attitude d’un bonhomme qui pète les plombs sur le terrain ».

 

Retranscription Girondins4ever