Jean-Louis Triaud a été interrogé assez longuement par Gaëtan Huard, au micro de BeIn Sports, juste avant la rencontre contre Guingamp. Le président des Girondins de Bordeaux est revenu sur le mercato : “On n’a jamais évoqué que deux postes. Il (Sagnol) savait qu’il ne fallait pas non plus exagérer donc il a eu les deux garçons qu’il souhaitait […] Je suis solidaire de l’entraineur, je suis le relais, je suis là pour appuyer ses demandes d’autant plus que je les ai trouvées justifiées. Il y en a un c’était évident puisque notre attaquant fétiche, Cheick Diabaté, est out pour encore trois ou quatre mois. On était un peu à poil devant. Au milieu, il y avait le risque de la Coupe d’Afrique des Nations qui nous avait un peu dépeuplé. Les évènements et l’arbitrage ont fait qu’on va récupérer du monde un peu plus tôt que prévu mais ça ne fait rien, on avait besoin de lui. Et, encore une fois, on prépare la saison suivante. […] On peut appeler ça comme on veut : maturité, expérience, qualité, motivation parce qu’ils seront en concurrence sur plusieurs postes…. Donc que du positif, oui bien sûr”.

 

Bordeaux est l’équipe qui a le plus investi pour le moment lors de ce mercato hivernal. Comme à son habitude, Triaud a fait de la langue de bois concernant les chiffres. En revanche, il est revenu sur le soutien de l’actionnaire du club : “Quand vous ne connaissez pas les chiffres, vous ne pouvez pas savoir si c’est plus, si c’est moins. Les chiffres que vous avancez et qu’on voit dans la presse, je ne sais pas d’où vous les sortez. Quoi qu’il en soit ça a eu un coût. L’actionnaire a joué, comme toujours, son rôle. Il a écouté nos vœux et il a fait les efforts nécessaires à un moment où le club est quand même durablement et depuis quelques saisons, en déficit chronique. Donc c’est bien, j’espère qu’il sera récompensé de ses efforts à la fin de la saison”.

 

Retranscription Girondins4ever