Cédric Carrasso n’a pas de craintes sur l’état d’esprit de ses coéquipiers ce soir. “Il y a la peur de l’adversaire qui est fort, qui est puissant. Depuis des années à Bordeaux c’est ça, on a peur des gros. L’état d’esprit il est là sur les gros matches, qu’on gagne ou qu’on perde on sait qu’on va se donner à fond. Et dès que c’est contre des équipes soit disant un peu plus petites, ça s’est perdu encore. Pourquoi ? Au bout de quelques années, c’est dur de trouver une explication”. Quoi qu’il en soit, après cette déception de Nice en championnat, la Coupe aura le mérite de penser à autre chose. “Cela permet de faire abstraction du quotidien, du championnat. On était parti pour l’objectif Coupe de France après l’élimination à Lille en Coupe de la Ligue. Pour gagner ce genre de Coupe, il faut au moins faire un exploit. L’année où on la gagne l’exploit ça a été de toujours jouer à l’extérieur. Si on veut gagner quelque chose, il va falloir gagner à Paris”.

 

Pour cela, il faut arrêter les excès de gentillesse. “On a trop été gentil avec eux sur les précédentes prestations. C’est une sensation qui me dérange, de mettre un tampon à Thiago Silva qui va à terre et se roule, et toi tu as peur et tu vas le lever en t’excusant… C’est un joueur comme un autre ! Et pour les plus jeunes, t’as l’impression qu’ils vont jouer à Paris et que voilà…”. Voilà, c’est ça qu’on veut, du mordant !

 

Retranscription Girondins4ever de GirondinsTV