Triaud : “J’attends une réaction pour la deuxième partie de saison”

    Jean-Louis Triaud roule sa clope

     

    Après les transferts, Jean-Louis Triaud est revenu dans Larqué Foot sur RMC  sur les propos de Willy sagnol, après la défaite contre Lyon, concernant le comportement des joueurs en dehors du terrain, dans leur vie privée.

     

    “Je crois que vous allez vite dans votre analyse. Les soucis dans la vie privée, je ne crois pas que ça soit le terme approprié. Tous les entraîneurs parlent d’un entraînement visible et d’un entraînement invisible. Je pense que c’est plutôt d’un entraînement invisible dont parlait Willy Sagnol. L’erreur que peut commettre un professionnel ou un sportif de haut niveau, c’est de penser qu’il n’est professionnel que quand il exerce son métier, c’est-à-dire à travers un entraînement et un match officiel. Au quotidien, un sportif de haut niveau doit avoir une vie réglée, saine, équilibrée… Ca veut dire simplement qu’il ne peut pas vivre comme ‘Monsieur tout le monde’, sans faire d’excès, ne pas aller au cinéma tous les soirs, au restaurant… Il doit avoir une vie extrêmement minutieuse et calculée et parfois je pense que ça échappe à certains joueurs de football, à Bordeaux ou ailleurs. Je crois qu’ils ont tort de penser qu’à un moment ou à un autre ils peuvent se comporter comme tout un chacun. C’est plutôt ça.”

     

    Comment a-t-il vécu la déroute contre Lyon ?

    “Alors le 5 à 0 contre Lyon, à la limite, il n’y a pas eu de match, c’est donc moins difficile à avaler qu’un match disputé, équilibré, qu’on aurait perdu 1 à 0 à la dernière minute. Là au moins il n’y a pas eu de suspens. La pilule a été difficile à avaler mais moins difficile que le match de l’année dernière que l’on mène 1 à 0 à la 91′ et on prend deux buts à la 92′ et à la 93′. Là, c’était difficile. Mais dimanche dernier, il n’y avait pas photo entre les deux équipes ce soir là.”

     

    Il a ensuite tiré un premier bilan et se projette sur l’avenir et l’après Lyon :

    La première partie de saison a été satisfaisante jusqu’au mois de décembre où on a un peu lâché pied. C’est surtout ça qui a contrarié Willy et pas que lui d’ailleurs, les dirigeants du club… C’est peut-être là que les joueurs, dans leur quotidien, sans faire d’excès, ont eu tort de vivre comme ‘Monsieur tout le monde’ et ne sont pas assez restés concentrés sur la compétition. […] Le bienfait des gifles en général, c’est qu’il y a une réaction. Si je ne l’attends que dimanche, je peux être satisfait dimanche mais ça ne suffira pas à mon bonheur. Je l’attends pour toute la deuxième partie de saison et pour tous les matchs que l’on disputera.”

     

    Enfin, il lui est demandé si les bordelais avaient les nerfs à vif en décembre, en raison notamment de l’altercation Rolan/Maurice-Belay à Nantes ? :

    “Ce qu’on a vu sur le banc, si vous faites allusion à une altercation entre deux joueurs, ça peut arriver partout, dans tous les clubs. Ca n’a pas eu de conséquence, ni de suite, c’est oublié ! Et puis, ça ne concernait que deux garçons.”

     

    Retranscription Girondins4Ever