L’ex entraineur bordelais est bien entendu aussi revenu, une fois encore, sur son départ des Girondins de Bordeaux et les critiques reçues. « Bien sûr que ça me vexe parce qu’on a l’impression que Satan est parti et que j’étais la cause de tous les maux à Bordeaux. Je suis fier de ce que j’ai fait à Bordeaux avec mon staff parce qu’on a fait de très bonnes choses avec un effectif tel qu’il l’était. C’est sur la durée qu’on juge la qualité du travail, ce n’est pas sur 3 ou 4 matches. J’ai beaucoup travaillé avec mon staff, on a fait le maximum donc je n’ai pas de regrets de ce côté-là […] Ce qui me blesse le plus c’est qu’on a l’impression qu’après 400 matches comme entraîneur, tu es un moins que rien. Ça c’est désolant parce qu’on te juge sur 2 ou 3 mois de compétition alors qu’il y a eu 10 ans avant. Mais bon, c’est comme ça ! ».

 

Dans sa ligne de mire, les journalistes qui ont contribué à lui donner une mauvaise image. « Vous le savez ! C’est le fait de certains journalistes avec qui j’ai eu des problèmes et qui se vengent. Moi le problème c’est que je n’ai pas le droit de réponse. Je ne suis pas à la télé, ni à la radio, ni à la presse écrite. Tu as un confrère sur RMC qui est pas mal là dedans, je ne vais pas le citer tu le sais (Riolo, ndlr). Après c’est leur rôle mais bon il y a des choses à ne pas dire. Quand tu as des accrochages avec certains journalistes, c’est un peu le retour de bâton donc je l’ai peut être un peu cherché. Mais bon, quand j’ai quelque chose à dire je le dis donc c’est comme ça […] Un entraîneur s’il ne fait pas d’erreur… A chaque fois qu’on perd un match, on se remet en questions. On gagne, on perd, c’est plus sur la durée qu’il faut juger un entraîneur ».

 

Retranscription Girondins4ever d’RMC