[AJ] Bellion : “Un milieu qui me ressemble plus”

    Bellion

     

    L’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, David Bellion, s’est confié à 20 minutes. Transféré au Red Star (National) cet été, il raconte ce choix : “J’avais des touches pour évoluer dans des clubs hiérarchiquement supérieurs mais je voulais vivre à Paris ou à New York. Sans exagérer, j’aurais arrêté ma carrière si ça ne ça s’était pas fait avec le Red Star. Pendant ma carrière, j’ai refusé des sommes énormes pour aller jouer dans des clubs du Golfe. Ça ne m’intéresse pas, je vis ce genre de choix comme un gamin et là, j’ai été séduit par le projet et ce qui émane de ce club.” Il a également évoqué son mal être lors de sa période bordelaise à cause d’un soucis personnel : “Personnellement, j’ai aussi dû gérer le cancer du poumon de mon beau-père, qui est décédé en février. Avec ma femme, on a géré ça comme on pouvait entre la France et l’Angleterre, où il résidait. Ça a été une période compliquée de ma vie, je n’étais pas bien à l’entraînement. Je suis allé au bout de mon contrat puis j’ai rejoint le Red Star qui m’avait contacté pendant la saison.”

     

    Enfin, David Bellion ne regrette pas son choix d’avoir rejoint un club de National : “Gratter un club de Ligue 1 à tout prix pour dire à tout prix “moi je joue dans l’élite” et me pointer à l’entraînement dans ma petite voiture ne m’intéressait pas. La Ligue 1 a un côté ronronnant, il faut rester diplomate et ça endort tout le monde. Une semaine avant un match, c’est toujours la même chose. Tout le monde n’est pas heureux dans ce championnat, moi je le suis […] Il faut s’adapter. Ça ne sert à rien de se dire «avant, je dormais dans tel hôtel». Je n’ai pas exigé que quelqu’un me frotte les godasses pour venir. C’est un milieu qui me ressemble plus. En Ligue 1, tu es déconnecté de la réalité même quand tu ne le veux pas. On ne joue pas pour les mêmes sommes ni pour les mêmes raisons. Il y a des joueurs qui profitent de la prime de victoire pour payer plus facilement leur loyer ou emmener leur épouse au restaurant. Ici, il y a aussi quelque chose de plus brut, comme quand tu pars gamin joueur avec ton sac sur le dos.”

     

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