Faubert et la “paresse sociale”

    Faubert Avant Paris

     

    Comment expliquer que Bordeaux puisse passer à côté d’un match comme celui de Caen ? « Parfois on perd ces qualités par suffisance, par ‘paresse sociale’ comme dirait Sylvain (Matrisciano). On attend que l’autre fasse le travail qu’on n’a pas fait parce qu’on n’a pas les jambes ou le mental pour le faire » explique Julien Faubert. Or, c’est bien ça que les joueurs veulent éviter lors des prochaines rencontres. Il ne s’agit donc pas d’une question de motivation face aux plus petits.  « Je ne pense pas que ce soit une question de motivation par rapport aux petites équipes. Contre ce genre d’équipes, il faut mettre le bleu de chauffe, et ne pas penser qu’au jeu. Parfois ça nous fait défaut. Les petites équipes se battent pour rester en Ligue 1 et faire des résultats, et ça on le ressent sur le terrain. Et on ressent, parfois, que l’on a perdu cet esprit de conquête »

     

    Encore plus contre Paris, ce ne sera pas une question de motivation, tous les joueurs professionnels voulant participer à ce genre de rencontres. « La motivation contre Paris est forcément là […] Il y a d’autres joueurs qu’Ibrahimovic ou Cavani, cela reste Paris. On n’y va pas non plus pour se faire taper sur les doigts. Il va falloir mettre tous les ingrédients si ce n’est plus pour faire un résultat là-bas. On voit que d’autres équipes peuvent le faire, on espère qu’on sera de la partie ». Quoi qu’il en soit, même si le résultat n’est pas au bout ; « Des erreurs techniques on peut en faire, mais de lâcher ça s’est impardonnable. On peut perdre un match quand on a tout donné et face à Caen, ça n’a pas forcément été le cas ».

     

    Retranscription Girondins4ever de GirondinsTV