C’est l’arlésienne à chaque interview de Jean-Louis Triaud : va t-on prendre des risques et investir de l’argent sur des joueurs ? Le Président bordelais, sur Gold FM, s’est justifié sur la réduction des dépenses. “Nos résultats ne sont pas si mauvais, ils demandent à être confirmés, c’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens. On attendra le mois de mai pour faire un bilan. On n’est pas très bon dans la réduction déficit, on les a divisés par trois… Il y a des contrats longs qu’il faut respecter. On a eu des impasses à 20M, là on est à 7 en étant septièmes et éliminés au premier tour de toutes les coupes”. Voici donc ce qui a été budgété pour cette saison 2014-2015. Mais en cas de bénéfices : “Après, jamais M6 ne s’est distribué de dividendes, à chaque fois le positif a été réinvesti […] Si profit il y a, on améliorera l’équipe, mais la priorité reste le centre de formation”.

 

Cette seconde place, JLT ne s’y attendait pas forcément à ce stade de la saison. “Je ne pensais pas qu’on serait second, pas du tout. Je ne connaissais pas le feuilleton Falcao à Monaco, Paris… ou que Marseille serait aussi bien que là. Lyon sera là à un moment ou un autre. Lille n’est pas spectaculaire mais reste efficace. Ces gens-là sont à trois points de nous…”. Il faudra donc continuer dans cette voie, même si l’état d’esprit ne suffira pas forcément pour rester en haut de l’affiche. “L’état d’esprit n’est pas suffisant pour faire d’une équipe moyenne une grande équipe, mais que l’état d’esprit permettre de battre une équipe supérieure, si. Une équipe soudée, disciplinée, ambitieuse, organisée, avec un minimum de talent, peut battre régulièrement, à condition de garder cet état d’esprit qu’on a peut-être perdu momentanément Guingamp et Reims, je pense que oui, on peut à l’arrivée être mieux classé que des équipes réputées supérieures en qualité globale”. L’avenir nous le dira.

 

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