Comment Patrick Guillou et Willy Sagnol se sont-ils rencontrés ? Si le raccourci peut être vite fait avec Saint-Étienne et le Bayern Munich, le nouvel entraineur adjoint des Girondins de Bordeaux donne plus de détails sur cette relation qui dure depuis longtemps, et qui s’est construite au fur et à mesure des années.

 

“Avec Willy, on se connaissait depuis pas mal d’années, et bien sûr parce qu’on a évolué dans le même club. Je rappelle quand même que c’est le transfert de Willy Sagnol qui a permis à Saint-Étienne de se maintenir dans le milieu professionnel, de continuer à avoir des liquidités et de la trésorerie pour pouvoir payer les salariés et le club. Les contacts ont aussi été simplifiés par le fait que je commente avec Jean-Charles Sabattier la Bundesliga. Comme on commentait souvent le Bayern, on le côtoyait et des rapports privilégies se sont petit à petit construits. Willy donne sa confiance, il fait confiance aux gens, mais il ne faut jamais la trahir. Cette confiance s’est créée sur les années, notamment sur les moments festifs, lui sur le terrain, moi avec la télévision. Mais aussi au moment de sa blessure qui a mis un terme à sa carrière. Dans mes autres activités, j’étais là aussi (avec des activités d’assureur, ndlr), on a suivi quelques démarches ensemble. Des liens se sont tissés et on ne s’est jamais perdu”.

 

C’est donc logiquement que l’entraineur bordelais s’est tourné vers Patrick pour un poste qu’il manquait à son arrivée, mais qu’il ne voulait pas imposer immédiattement à la direction bordelaise. Le temps aussi de murir cette idée et d’être sûr de son choix. “Il a muri sa réflexion de son côté, il a dû voir un manque. Quand la proposition a été faite, il a fallu voir avec mon environnement familial pour savoir si c’était possible. Ma réponse a été quasi immédiate […] Lorsque l’on est en dehors du circuit pendant quelques années, lorsqu’une proposition comme ça vous est offerte, vous n’avez pas le droit de dire non”.

 

Retranscription Girondins4ever de GirondinsTV